RSE & PME : comment structurer ses premières actions, la première année ? les conseils de notre agence RSE
- eco-eco
- 15 mai
- 4 min de lecture

Face aux attentes croissantes des clients, des talents, des partenaires financiers et des réglementations, la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) n’est plus une option. Elle devient un levier stratégique pour les PME. Mais par où commencer ? Comment éviter l’effet «usine à gaz » ? Comment agir utilement, sans se disperser ?
Chez ECO ECO, agence RSE, nous avons conçu ce document pour répondre à une question simple, mais cruciale : “Comment structurer sa démarche RSE dès la première année, avec méthode, impact et engagement ?”
Nous savons que les PME ne disposent pas toujours du temps, des ressources ou de l’expertise pour s’engager dans des démarches complexes. C’est pourquoi notre approche est pragmatique, progressive et adaptée aux réalités terrain. Elle s’appuie sur des actions concrètes qui créent rapidement de la valeur pour l’entreprise, ses salariés et son écosystème.
Dans ce document, vous trouverez :
Une méthode en 6 étapes clés pour structurer votre démarche,
Des sous-étapes concrètes à chaque niveau pour ne rien oublier,
Des conseils pratiques, des bonnes pratiques, et des pièges à éviter,
Des SWOT pour anticiper les freins et identifier les leviers,
Notre objectif : vous permettre d’agir bien et durablement, avec les moyens d’une PME, et en embarquant vos équipes. Parce que la RSE n’est pas une contrainte, mais une opportunité d’analyse et de conduite stratégique.
Structurer une démarche RSE efficace en 6 étapes
Étape 1 : Écouter, consulter, former
Toute stratégie RSE efficace commence par une phase d’écoute active. Il ne s’agit pas d’appliquer des solutions toutes faites, mais de comprendre les attentes, les freins et les idées des parties prenantes internes. Cette étape permet aussi d’identifier des initiatives existantes sur lesquelles s’appuyer.
Mais pour que cette écoute débouche sur des actions concrètes, elle doit s’ancrer dans une gouvernance claire. Il est utile de désigner un référent RSE et de constituer un comité interne, même informel, pour coordonner la démarche.
Sous-étapes :
Mener des entretiens ou des ateliers collaboratifs.
Lancer un questionnaire ou une enquête simple.
Cartographier les parties prenantes internes et externes.
Désigner un référent RSE (support, manager ou direction).
Créer un comité RSE (3 à 6 personnes volontaires ou représentatives).
Définir un rythme de suivi (réunions mensuelles, tableaux de suivi).
Bonnes pratiques :
Valoriser les collaborateurs engagés dans le comité.
Prévoir une lettre de mission claire pour le référent.
Maintenir une gouvernance souple mais active.
Utiliser un outil simple pour centraliser les idées (tableau, cahier, outil collaboratif…).
SWOT :
Forces : Gouvernance claire, mobilisation, organisation pérenne.
Faiblesses : Difficulté à libérer du temps au démarrage.
Opportunités : Détection de leaders internes, implication transversale.
Menaces : Comité symbolique, ou dépendant d’une seule personne.
Étape 2 : Réaliser un état des lieux
Avant de prioriser, il faut faire un point sur l’existant : vos pratiques actuelles sont souvent plus riches qu’on ne le pense. Cet état des lieux donne une photographie claire de vos actions et des attentes de votre écosystème.
Appuyez-vous sur les 7 grands chapitres de l’ISO 26000, référence adaptée aux PME :
Gouvernance
Droits humains
Conditions et relations de travail
Environnement
Loyauté des pratiques
Consommateurs
Développement local
Sous-étapes :
Analyser les pratiques dans les 7 domaines.
Identifier les attentes sectorielles (clients, appels d’offres, réglementation).
Observer les concurrents et partenaires : que valorisent-ils ?
Repérer les besoins internes : freins, leviers, attentes RH.
Bonnes pratiques :
Viser la représentativité, pas l’exhaustivité.
Classer vos pratiques : existantes / partielles / à créer.
Mettre en lumière les actions non reconnues (réduction de papier, mécénat…).
SWOT :
Forces : Base concrète, ancrée dans le métier.
Faiblesses : Risque de subjectivité si fait seul.
Opportunités : Valorisation d’actions méconnues.
Menaces : Décalage entre pratiques réelles et perception interne.
Étape 3 : Réaliser une analyse de matérialité
L’analyse de matérialité identifie les enjeux clés pour votre entreprise et ses parties prenantes. Elle peut être :
Simple : hiérarchisation des enjeux internes et externes.
Double (selon la directive CSRD) :
Matérialité d’impact (effets de l’entreprise).
Matérialité financière (enjeux impactant la performance).
Elle permet de prioriser et de coordonner l’action RSE.
Sous-étapes :
Lister les enjeux selon votre métier.
Interroger les parties prenantes externes.
Prioriser selon l’impact et l’importance perçue.
Créer une matrice de matérialité.
Bonnes pratiques :
Ne pas négliger les enjeux sociaux ou territoriaux.
Utiliser des ateliers collectifs.
Comparer avec les matrices de vos concurrents.
SWOT :
Forces : Clarté stratégique, hiérarchisation.
Faiblesses : Complexité perçue, effort initial.
Opportunités : Ciblage des enjeux à fort impact.
Menaces : Oublier un enjeu clé par manque de dialogue.
Étape 4 : Construire un plan d’action progressif
Une fois les enjeux définis, il faut construire un plan d’action réaliste et visible : combiner des “quick wins” avec des fondations solides, sans épuiser les équipes.
Le projet RSE s’inscrit dans la durée : la régularité des réunions et l’implication de la gouvernance sont essentielles.
Sous-étapes :
Sélectionner 3 à 5 actions pilotes.
Nommer un responsable par action.
Définir des indicateurs de suivi.
Planifier des points d’étape réguliers.
Bonnes pratiques :
Alterner actions internes (mobilité) et externes (achats responsables).
Documenter chaque action (photos, témoignages…).
Utiliser un tableau de bord simple (Excel, Notion…).
SWOT :
Forces : Lisibilité, engagement visible.
Faiblesses : Risque de dispersion.
Opportunités : Résultats à valoriser rapidement.
Menaces : Essoufflement sans coordination régulière.
Étape 5 : Mettre en place des outils de pilotage, l'expertise de notre agence RSE
Formaliser la démarche permet de la structurer et de la rendre mesurable. Une charte, un tableau de bord ou un livret d’accueil renforcent la lisibilité et l’appropriation.
Sous-étapes :
Rédiger une charte ou un manifeste.
Suivre avec un tableau de bord périodique.
Intégrer la RSE dans les outils RH.
Communiquer régulièrement sur les résultats.
Bonnes pratiques :
Adapter les outils à la taille de l’entreprise.
Utiliser le pilotage comme outil de communication interne.
Réaliser une mini-revue annuelle.
SWOT :
Forces : Structuration, rigueur.
Faiblesses : Lourdeur potentielle.
Opportunités : Amélioration de la communication externe.
Menaces : Données inexploitables si mal suivies.
Étape 6 : Se faire évaluer ou labelliser
Une fois la démarche en place, une évaluation ou un label valorise vos engagements et structure l’amélioration continue. L’accompagnement par un cabinet RSE comme ECO ECO facilite ce processus.
Sous-étapes :
Identifier les labels adaptés (PME+, Ecovadis, B Corp…).
Réaliser un pré-diagnostic.
Former une équipe projet dédiée.
Communiquer après l’évaluation.
Bonnes pratiques :
Valoriser les efforts, même partiels.
Prévoir un budget et une personne ressource.
Intégrer l’évaluation dans une logique continue.
SWOT :
Forces : Reconnaissance externe, différenciation.
Faiblesses : Coût et délais parfois longs.
Opportunités : Meilleure image, attractivité commerciale.
Menaces : Résultat déceptif sans accompagnement.
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